Abords de la médiathèque
Harcy Place des petits arbres
Pour revaloriser,renaturer et désimperméabi-liser sa place centrale, Harcy, petit village ardennais, a fait appel à la maîtrise d’œuvre d’un bureau d’études issu d’un cabinet local de géomètres-experts. Lire la suite…

À Perros-Guirec, un revêtement innovant à Trestraou
La ville de Perros-Guirec s’est engagée dans la réfection des chemins piétonniers qui desservent le quartier de Trestraou. L’un relie la rue des Bons Enfants à l’allée des Hortensias tandis que le second va de la rue Paul-Sallou à la rue de Kreiz al Lann, qui ont été renommés en hommage à deux architectes. Une mise en sécurité des cheminements tout en poursuivant la démarche éco-responsable de la commune. Lire la suite…
Ouest France Vannes
Leur revêtement bas carbone apporte la fraîcheur
Leur revêtement bas carbone apporte la fraîcheur Stéphane BACRO. La voie verte autour du marais de Pen Mané, à Locmiquélic, a été inaugurée, hier. La chaussée a été réalisée en Urbalith, un revêtement « bas carbone », perméable et adapté aux îlots de fraîcheur.
Pourquoi ? Comment ?
Non au bitume et au béton ! Oui à l’Urbalith ! C’est le choix fait par la municipalité de Locmiquélic au moment d’aménager 1, 6 km de voie verte autour du marais de Pen Mané.
L’Urbalith, quèsaco ? Développée par la start-up marseillaise INMS et par l’entreprise de travaux publics Colas, le revêtement pour chaussée est utilisé dans le Sud de la France depuis une dizaine d’années. Il débarque aujourd’hui en Bretagne. Quelle est la particularité de l’Urbalith ? Lire la suite…
Au cœur du réaménagement de la Promenade du Peyrou de Montpellier (34).
Projet réalisé
Un vaste programme de réaménagement a pris forme sur près d’un an, depuis la fin d’année 2019 dans l’hyper-centre montpelliérain. Plus de 14 000 m² d’allées piétonnes ont été réaménagées, pour laisser place à des produits esthétiques avec une totale innocuité environnementale.
LIANT ORGANO-MINERAL
Les revêtements proposés, puis validés par les Bâtiments de France, ont été fabriqués à partir du liant organo-minéral Aqua-Lib, fourni par INMS. Les matériaux de la Carrière du Pic Saint-Loup, et la centrale de fabrication de La Madeleine ont été sélectionnés avec soin, dans une logique de développement local.
Les équipes d’INMS et Minéral Designer ont su répondre avec succès aux attentes. Face aux contraintes météorologiques et calendaires, les opérations de mise en œuvre des produits se sont déroulées de jour et de nuit. La pose du revêtement, à froid, a été réalisée de façon mécanique, réglé au finisseur et compactée à l’aide d’un cylindre allégé. S’en est suivi un travail manuel minutieux, pour effectuer les dernières finitions.
CONFORT ET ESTHETISME
Les résultats, tant sur le confort que sur l’esthétisme, sont une réussite. D’abord, l’utilisation du liant Aqua-Lib permet de supprimer les phénomènes de poussières part temps de vent. De plus, l’utilisation d’un liant translucide permet de retrouver la couleur naturelle du granulat, dès la prise complète du revêtement par évaporation. Enfin, les finitions sans joints de dilatation donnent un aspect rustique aux cheminements, tout en améliorant le confort d’utilisation.
A propos d’INMS : Depuis 2009, INMS formule des liants en phase aqueuse à forte connotation environnementale, utilisés pour la réalisation d’aménagements urbains, cours d’écoles, voies cyclables, etc.
Seule entreprise française à proposer des liants organo-minéraux certifiés par un institut national (INERIS), INMS façonne les produits, fournit les clients et les accompagne dans la réalisation de leurs projets.
Le laboratoire est équipé d’outils de caractérisation des liants purs mais aussi et surtout de mélanges liants + granulats afin de valider des formulations applicables sur chantier. La réalisation d’études de compatibilité permet de répondre au plus juste aux sollicitations des clients et de fournir tout un réseau d’applicateurs, avec des matériaux au plus proche des chantiers.
Nouvelle voie cyclable, dans le quartier universitaire de la Doua à Villeurbanne (69)
AU DÉBUT DU MOIS DE JUILLET 2020 A ÉTÉ RÉALISÉ UNE NOUVELLE VOIE CYCLABLE, DANS LE QUARTIER UNIVERSITAIRE DE LA DOUA A VILLEURBANNE (69), EN PÉRIPHÉRIE DE LYON.
Ce projet innovant pour l’agglomération lyonnaise, puisqu’il figure parmi les premières opérations de cette envergure avec des matériaux liés par une base organo-minérale, consistait en l’aménagement d’un axe cyclable de plus de 700 mètres de long.
Le liant Aqua-Lib, fournit par INMS, a été utilisé pour réaliser un revêtement sans grains libres, avec des rendus esthétiques différents. La majeure partie des surfaces a en effet été composée d’un mélange à forte proportion de sable permettant d’obtenir un revêtement fermé et poreux. A contrario, une zone a été préférée avec une forte proportion de granulats, rendant ainsi le revêtement drainant.
L’agence Minéral Designer a réalisé les travaux de mise en place au finisseur, pour le compte de la Métropole du Grand Lyon.
ECO-STOCK : L’alternative à la bâche pour empêcher les envols d’éléments pollués
Des polymères écologiques pour encapsuler l’amiante
Sols pollués, dépôts sauvages, gravats à l’air libre après un sinistre… Comment éviter l’envol et la dispersion des éventuelles fibres d’amiante dans ces espaces extérieurs ? L’usage de liants-sous forme de polymères à projeter-commence à se répandre. Retour d’expérience avec Aléa Contrôles, qui a fait l’usage de cette solution sur un chantier des Pyrénées-Orientales.
« Encapsuler » les matériaux amiantés
Le produit projeté est un polymère éco-responsable, puisqu’il ne contient pas de composés organiques volatils (COV) et certifié par l’Ineris (Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques). « Le liant est dilué dans l’eau, pour avoir une solution finale plus ou moins concentrée selon les besoins du client. La phase solide contenue dans le liant va durcir le matériau, sur quelques millimètres d’épaisseur en surface, après évaporation de l’eau. Il faut que le matériau de base soit un minimum poreux toutefois pour accrocher», explique Alexandre Lippold, responsable commercial pour INMS. Dès quarante-cinq minutes, une couche est déjà formée, il faudra ensuite attendre huit heures sans précipitations pour que le liant, resté en surface, crée une carapace « étanche », dans le sens où elle ne laisse pas passer les fibres d’amiante. « La couche solide ainsi constituée bloque tout envol des particules et fibres d’amiante. Le chantier n’est plus exposé aux quatre vents, à la pluie et la grêle… et les riverains ne sont ainsi pas exposés aux fibres, le produit participe donc à la sécurité du chantier », souligne Guillaume Fabre. « La différence avec le produit coloré utilisé à Marseille, c’est que l’on remarque tout de suite si tous les matériaux sont bien recouverts, ou s’ils sont déplacés par la suite. Là, nous devons juste attendre que la croûte se forme pour s’en rendre compte.»
En pratique, le produit est projeté sur les gravats par temps sec, à l’aide d’un canon de pulvérisation -jusqu’à 30 mètres de hauteur-, ou d’une lance pour des pulvérisations plus ciblées. La brume se dépose ainsi sur le sol, et l’application est rapide : « En quelques heures, nous avons pu pulvériser 20 000 mètres cubes de terre », indique Guillaume Fabre. Puisque le produit est «sans danger » pour l’environnement et son utilisateur, « il n’est pas nécessaire de porter d’EPI spécifique ou de masque pour l’appliquer si les conditions d’installation et d’utilisation sont réunies. », ajoute Alexandre Lippold. La durée de vie du produit peut être modulée, d’un mois et demi jusqu’à un an, selon les besoins du client, en ajustant la concentration. À Perpignan, le polymère sécurisera la zone durant un an, « le temps de trouver une solution, de redéfinir le cahier des charges, de faire valider les nouvelles démarches…», souligne Guillaume Fabre.
Suite à l’application du polymère, des mesures sur le chantier de Perpignan ont été réalisées pour s’assurer de l’efficacité du produit. Résultat, 0 fibre comptée. Par la suite, le produit n’entrave pas le travail des collaborateurs sur le chantier. Autre avantage, la couche de polymère est un produit neutre, « qui ne nécessite pas de traitement particulier, et se dégrade d’elle-même. Cela ne rajoute donc pas de déchets sur le chantier », souligne Alexandre Lippold. Le produit est évacué avec les gravats, soit pour être revalorisé, soit avec les déchets amiantés en centre d’enfouissement.
Par Karen Pottier
À Marseille, les riverains interloqués par un tas de gravats bleu
En juillet dernier, la presse locale s’est fait l’écho d’un bien étrange spectacle : un important tas de gravats, de couleur bleue, déposé à ciel ouvert sur un parking dans l’un des quartiers du centre-ville de Marseille. Issus de la démolition d’un immeuble qui « risquait de s’effondrer à tout moment », selon les propos de la société publique propriétaire du terrain rapportés par le site Marsactu, les gravats contenant des matériaux amiantés ont été recouverts d’un polymère de couleur bleue. Toujours selon cette source, l’opération a eu lieu presque cinq mois après le dépôt des gravats, non protégés, sur le site…
« La phase solide contenue dans le liant va durcir le matériau, sur quelques millimètres d’épaisseur en surface, après évaporation de l’eau. »
La société INMS s’ouvre au marché de l’amiante
La société INMS (Ingénierie nouvelle en mécanique des sols) est arrivée récemment sur le marché de l’amiante. « Notre société crée des liants organo-minéraux, pour des applications assez larges, et notamment contre l’envol des poussières », indique Alexandre Lippold, responsable commercial pour la société. Contacté par Aléa Contrôles qui s’était renseigné sur les possibilités d’utiliser ce type de liant, INMS a donc fourni son produit pour le chantier de Perpignan.
« Aujourd’hui, nous souhaitons nous développer sur le marché de l’amiante, c’est une belle opportunité pour notre société. Plus d’un tiers des chantiers que nous avons réalisés cette année sont liés à l’amiante et aux matériaux pollués : ce sont soit des carrières qui réceptionnent des matériaux pollués, soit des entreprises qui reçoivent des terres polluées en continu, et qui, avant de mener les analyses produits, souhaitent figer le stock pour prévenir les envols de poussières. Le produit est également une très bonne alternative aux bâches, puisqu’une seule personne suffit pour l’appliquer, et aucun traitement n’est nécessaire en sortie. Il peut se révéler également moins onéreux qu’une bâche, selon les besoins du client. » Le produit s’adresse aussi aux après-sinistres, pour sécuriser rapidement les chantiers.
La société INMS prévoit de déposer un dossier auprès de la Commission d’évaluation des innovations techniques dans le domaine de la détection et du traitement de l’amiante dans le bâtiment (Cevalia) début octobre, après validation des analyses du produit en laboratoire.